05/03/1829
Je crois que la civilisation de l’Afrique serait une œuvre grande, généreuse et en même tems utile aux nations déjà civilisées.
da una lettera del 5 marzo 1829 di Camillo Cavour a Jean-Jacques de Sellon d’Allaman
28/11/1829
Moi qui suis libéral j’aime surtout la justice, et il me paraît que justice veut que vous nous procuriez au moins une fois le plaisir de vous voir en Piémont. Si vous ne craignez pas de vous compromettre en soutenant cette opinion libérale, je vous prie de vouloir être l’avocat de ma cause.
da una lettera del 28 novembre 1829 di Camillo Cavour a Amélie Révilliod, n. Sellon d’Allaman
16/01/1830
Le sort des Grecs m’intéresse surtout; je n’attache pas une grande importance aux souvenirs classiques en eux-mêmes. Mais si à ces souvenirs s’unissent tous les avantages de la civilisation moderne, ils peuvent influer puissamment pour ramener à des doctrines plus saines les fougueux partisans de l’antiquité.
da una lettera del 16 gennaio 1830 di Camillo Cavour a Jean-Jacques de Sellon d’Allaman
02/12/1830
J’ai l’esprit assez souple, et crois savoir assez m’adapter à toutes les positions. La seule chose que je ne pourrais envisager sans frémir, ce serait une vie parfaitement oisive ou uniquement spéculative. J’ai besoin d’employer non seulement mes facultés intellectuelles, mais aussi mes facultés morales
da una lettera del 2 dicembre 1830 di Camillo Cavour al padre Michele
02/10/1832
J’ai donné pour ma part pleinement là-dedans, et je vous avouerai au risque de vous faire longtems rire de moi, qu’il y a eu un tems où je ne croyais rien au-dessus de mes forces, où j’aurais cru tout naturel de me réveiller un beau matin ministre dirigeant du royaume d’Italie.
da una lettera del 2 ottobre 1832 di Camillo Cavour al Juliette di Barolo
31/12/1832
la fatigue de la voiture, le froid du Mont-Cenis, les descentes rapides, les auberges malpropres; et ce n’est pas sans une vive joie mêlée de sincère admiration que j’ai appris qu’elle avait tout bravé avec autant de constance que de bravoure.
da una lettera della fine del 1832 di Camillo Cavour a Paul-Èmile Maurice
13/05/1833
La raison me retenait vers la modération; l’envie démesurée de faire marcher nos acculars me rejetait vers le mouvement; enfin après de nombreuses et violentes agitations et oscillations, j’ai fini par me fixer comme le pendule dans le juste-milieu. Ainsi je vous fais part que je suis un honnête juste-milieu désirant, souhaitant, travaillant au progrès social de toutes ses forces, mais décidé à ne pas l’acheter au prix d’un bouleversement général, politique et social. Mon état de juste-milieu ne m’empêche cependant pas de désirer le plus tôt possible l’émancipation italienne des barbares qui l’oppriment, et par suite de prévoir qu’une crise, tant soit peu violente, est inévitable;
da una lettera del 13 maggio 1833 di Camillo Cavour a Auguste De La Rive
05/06/1833
Dès que j’ai été dans le cas de juger Rousseau par moi-même, c’est-à-dire dès que j’ai pu lire ses livres, j’ai ressenti pour lui la plus vive admiration. C’est l’homme, à mon avis, qui a le plus fait pour relever la dignité humaine, si souvent foulée aux pieds dans la société, dans les siècles passés surtout. Sa voix éloquente a plus que toute autre contribué à me fixer dans le parti du progrès et de l’émancipation sociale. Son Emile surtout m’a toujours [plu] par la justesse de ses vues et la force de la logique; et l’expérience de tous les jours me confirme dans l’opinion que les trois quarts des conseils et des maximes qu’il donne sont excellents
da una lettera del 5 giugno 1833 di Camillo Cavour allo zio Jean-Jacques de Sellon
11/09/1833
Il n’y a pas, ce me semble, de quoi s’enorgueillir prodigieusement. Et cependant mes tantes parlent de leur naissance avec la même complaisance que si elles descendaient d’un Montmorency ou un Howard!!!
dalla pagina del Diario di Camillo Cavour dell’11 settembre 1833
27/10/1833
Quand est-ce que l’Italie sera dans le cas d’encourager ceux d’entre ses enfants qui se dévouent à conserver la place éminente qu’elle occupe dans les sciences? Quand est-ce que nous saurons apprécier nos compatriotes qui jusqu’à présent, méconnus dans leur patrie, ne reçoivent d’encouragemens que des savants étrangers?
dalla pagina del Diario di Camillo Cavour del 27 ottobre 1833
10/04/1834
Dans de certaines limites un homme gagne en agrément à une certaine teinte d’originalité, surtout si cette originalité affecte spécialement l’esprit. Mais si on ne la retient pas dans des bornes sévères, elle envahit le cœur, fausse le caractère et finit par pousser jusqu’à l’ouverte violation des lois de la décence et des devoirs sociaux.
da una lettera del 10 aprile 1834 di Camillo Cavour alla madre
10/05/1834
En effet ce sont les plus belles de l’Europe; quand nous aurions . . . . ministres quatre fois plus imbéciles que ceux qui nous gouvernent, ils ne parviendraient pas encore à nous ruiner.
da una lettera del 10 maggio 1830 di Camillo Cavour a Jean-Jacques de Sellon d’Allaman
31/05/1834
Toute confiance a désormais disparu d’entre nous. Il pourra encore y avoir des rapports de bienveillance et de politesse entre mon frère et moi, mais de l’amitié, de la confiance et de la tendresse, plus jamais
dalla pagina del Diario di Camillo Cavour del 31 maggio 1833
14/01/1835
Dans votre aimable lettre vous me demandez quels effets mes voyage produiront sur mes idées et mes opinions. Je crois pouvoir vous répondre d’avance. Je me confirmerai toujours plus dans les maximes de la modération, de sages progrès et des utiles réformes
da una lettera del 14 gennaio 1835 di Camillo Cavour a Jean Frézet
14/01/1835
Quand je dis le juste-milieu ce n’est pas le système spécial de tel ou tel homme que j’entends; mais bien cette politique qui consiste à accorder aux exigences des tems tout ce que la raison justifie, et qui leur refuse ce qui n’est fondé que sur les clameurs des partis ou la violence des passions destructives. On trouve le juste-milieu sous toutes les formes de gouvernement.
da una lettera del 14 gennaio 1835 di Camillo Cavour a Jean Frézet
24/07/1837
J’ai voulu dîner au restaurant de deux francs par tête, j’en ai eu l’estomac dérangé. Il faut que ma tante prenne patience et se résigne à payer plus chers mes dîners
dalla pagina del Diario di Camillo Cavour del 24 luglio 1837
24/08/1843
Mon cher Auguste, Vous avez raison de parler de l’enfer, car depuis que je vous ai quitté je vis dans une espèce d’enfer intellectuel: c’est à dire dans un pays où l’intelligence et la science sont réputées choses infernales par qui a la bonté de nous gouverner
da una lettera del 24 agosto 1843 di Camillo Cavour ad Auguste De La Rive
30/08/1843
A mio parere il vero mezzo di promuovere l’avanzamento delle arti agrarie si è quello di eccitare lo zelo delle persone, molto più numerose che generalmente si crede, le quali s’occupano con intelligenza della coltivazione delle loro terre, e che senza essere schiave di una cieca e limitata pratica, hanno acquistato una profonda ed estesa cognizione di tutti gli elementi che costituiscono i vari sistemi di coltura in uso presso di noi.
da un passo dello scritto di Camillo Cavour intitolato “Considerazioni sulla poca convenienza di stabilire poderi-modelli in Piemonte” pubblicato il 30 agosto 1843 sulla Gazzetta dell’Associazione Agraria (n. 22)
01/05/1846
Ainsi donc, si nous désiderons avec tant d’ardeur l’émancipation de l’Italie, si nous déclarons que devant cette grande question toutes les questions qui pourraient nous diviser doivent s’effacer et tout les intérêts particuliers se taire, c’est non-seulement afin de voir notre patrie glorieuse et puissante, mais surtout pour qu’elle puisse s’élever dans l’échelle de l’intelligence et du développement moral jusqu’au niveau des nations les plus civilisées.
da un passo dello scritto di Camillo Cavour intitolato “Des chemins de fer en Italie” pubblicato il 1° maggio 1846 sulla Revue nouvelle di Parigi
31/03/1847
La libertà commerciale proclamata dalla Gran Bretagna deve di necessità estendere i suoi effetti su tutti i paesi civili. L’influenza che essa eserciterà, come già accennammo in altra nostra scrittura, data alle stampe assai prima che il gran ministro, sir Roberto Peel, avesse pronunciata l’estrema condanna del sistema protettore, sarà doppia; essa si farà sentire nel mondo intellettuale, come nella sfera dei fatti.
da un passo dello scritto di Camillo Cavour intitolato “Dell’influenza che la nuova politica commerciale inglese deve esercitare sul mondo economico e sull’Italia in particolare” pubblicato il 31 marzo 1847 su Antologia italiana. Giornale di scienze, lettere ed arti
25/05/1847
La liberté du commerce doit avoir pour l’Italie des conséquences dont il est impossible d’exagérer l’importance; si elle est utile dans un grand pays qui possède un vaste marché, elle est indispensable au développement de l’industrie et du commerce d’une contrée divisée par des nombreuses lignes de douane où le produits du sol et du travail rencontrent à chaque pas des obstacles fiscaux qui les repoussent, et qu’ils ne peuvent surmonter.
C’est pourquoi nous sommes convaincus qu’en travaillant à abaisser les barrières qui nous divisent, en travaillant à étendre nos relations commerciales extérieures, nous travaillons au progrès intellectuel et moral de l’Italie aussi bien qu’a sa prospérité matérielle
da un passo del discorso pronunciato “a braccio”, trascritto e pubblicato nell’articolo “Banchetto offerto al sig. Riccardo Cobden a Torino” edito il 14 luglio 1847 sul settimanale Il Commercio
15/12/1847
Gli è perciò che tutti coloro che intrapresero volonterosi la pubblicazione di questo foglio, unanimemente dichiarano che non avrebbero per buono, per veramente utile al paese alcuno aumento di ricchezze, se ai benefici di esso non partecipassero coloro che vi ebbero parte, la massima parte, gli operai.
L’edificio industriale che per ogni dove s’innalza, è giunto e giungerà ancora a tale altezza da minacciare rovine e spaventose catastrofi, se non se ne afforzano le fondamenta, se non si collega più strettamente colle altre parti di esso, la base principale su cui poggia la classe operante col renderla più morale, più religiosa; col procacciarle istruzione più larga, vivere più agiato
da un articolo di Camillo Cavour comparso su “Il Risorgimento” il 15 dicembre 1847
15/12/1847
Le condizioni economiche di un popolo sono favorevoli quant’è possibile, sempreché il moto progressivo si operi in modo ordinato. Tuttavia l’industria per rivolgersi e prosperare abbisogna a segno tale di libertà, che non dubitiamo affermare essere i suoi progressi più universali e più rapidi in uno Stato, inquieto si, ma dotato di soda libertà, che in uno tranquillo, ma vivente sotto il peso di un sistema di compressione e di regresso
da un articolo di Camillo Cavour comparso su Il Risorgimento il 15 dicembre 1847
15/01/1848
La stampa, lo proclamiamo apertamente, è mezzo principale di civiltà e di progresso pei popoli; senz’essa, le società moderne, qualunque fossero i loro politici ordinamenti, rimarrebbero stazionarie, anzi indietreggierebbero
da un articolo di Camillo Cavour comparso su Il Risorgimento il 15 gennaio 1848
19/02/1848
La libertà, non conviene illuderci, susciterà fra noi, come suscitò altrove, vari partiti politici; questi saranno in generale diretti da alcuni uomini di opinioni decise, di spiriti ardenti, di volontà determinata. Questi uomini, qualunque sia il numero dei deputati ed il modo di elezione, saranno chiamati a far parte della Camera elettiva. E ciò è regolare, ragionevole, desiderabile, affinché la Camera rappresenti esattamente lo stato dell’opinione pubblica. Ma, se il costoro numero, senza eccezione di partiti, fosse nelle Camere soprabbondante, se venissero a costituire in certo modo la maggiorità di essa, allora ne potrebbero risultare gravi inconvenienti. Allora le passioni politiche, in vece di stimolare ed animare soltanto l’assemblea, ne infiammerebbero a dismisura gli spiriti, e ciò alla lunga sarebbe cagione di pericolose e inevitabili perturbazioni.
Ripetiamolo dunque, perch’altri non ci fraintenda: pel buon andamento dello Stato importa che nella Camera popolare si trovino in gran numero uomini di mente pacata, di spiriti pratici, utili a tutte le parti, senza il concorso dei quali riesce sommamente difficile, per non dire impossibile, il reggere a lungo un governo entro le sue vie naturali.
da un articolo di Camillo Cavour comparso su Il Risorgimento il 19 febbraio 1848
22/02/1848
Giacché se è desiderabile che l’opinione dei deputati corrisponda a quella degli elettori, è più desiderabile ancora che la scelta di questi cada su persone di conosciuta moralità, di provata devozione al bene del pubblico; e reputiamo di molto preferibile che la Camera annoveri alcuni uomini politici di meno, ma la sua maggiorità sia composta di tali, sul carattere de’ quali gli elettori possano facilmente portare un sicuro giudizio.
da un articolo di Camillo Cavour comparso su Il Risorgimento il 22 febbraio 1848
7/03/1850
Vedete dunque, o signori, come le riforme, compiute a tempo, invece di indebolire l’autorità, la rafforzano; invece di crescere la forza dello spirito rivoluzionario, lo riducono all’impotenza
dal discorso di Camillo Cavour pronunciato alla Camera il 7 marzo 1850
09/12/1855
Caro Massimo, Ieri sera l’Imperatore, à brûle pourpoint, mi disse: «Écrivez confidentiellement à Waleski ce que vous croyez que je puisse faire pour le Piemont et l’Italie».
da una lettera del 9 dicembre 1855 di Camillo Cavour a Massimo Taparelli d’Azeglio
09/02/1856
Je parts le 14, serai le 16 à Paris, et le 17 matin j’irai trouver Clarendon. Dites-moi s’il amène avec lui sa femme et s’il est bon de lui faire la cour (honnêtement s’entend) pour agir sur lui .
da una lettera del 9 febbraio 1856 di Camillo Cavour a Emanuele Tapparelli d’Azeglio
22/02/1856
Vi avverto che ho arruolato nelle file della diplomazia la bellissima contessa di Castiglione, invitandola a coqueter ed a sedurre, ove d’uopo, l’Imperatore; gli ho promesso che ove riesca avrei chiesto pel suo padre il posto di Segretario a San Pietroburgo. Essa ha cominciata discretamente la sua parte al concerto delle Tuilerie di ieri.
da una lettera del 22 febbraio 1856 di Camillo Cavour a Luigi Cibrario
27/06/1857
Noi avevamo la scelta della via; abbiamo preferito quella della risoluzione e dell’arditezza; non possiamo rimanere a metà; è per noi una condizione vitale, un’alternativa impreteribile: o progredire o perire.
Io nutro ferma fiducia che voi coronerete la vostra opera colla più grande di tutte le imprese moderne, deliberando il perforamento del Moncenisio.
da un discorso pronunciato alla Camera dei Deputati, il 27 giugno 1857, da Camillo Cavour, Presidente del Consiglio dei Ministri, Ministro degli Affari Esteri e delle Finanze.
16/04/1858
Questo è talmente vero, o signori, che non esito a dire che il primo bene di un popolo è la sua dignità; che il primo dovere di un Governo è di tutelare l’indipendenza nazionale e il sentimento d’onore; giacché il popolo che lasciasse indebolire questo prezioso sentimento sarebbe sulla via della decadenza quantunque fossero perfette le sue istituzioni politiche, quantunque fossero degni di lode i suoi Codici civili
da un discorso pronunciato alla Camera dei Deputati, il 16 aprile 1858, da Camillo Cavour, Presidente del Consiglio dei Ministri, Ministro degli Affari Esteri, reggente il Ministero dell’Interno
19/05/1858
Io nutro, lo dico sinceramente, molta simpatia e molta stima per gli Stati Uniti d’America; ammiro in quella nazione la libertà personale applicata sopra la più larga scala; lo sviluppo che le forze individuali v’acquistano, ed ammiro eziandio molta parte dell’ordinamento sociale di quelle popolazioni; ma in verità, lo dichiaro apertamente, non sono un ammiratore del loro sistema amministrativo, nè del loro ordinamento finanziario
da un discorso pronunciato alla Camera dei Deputati, il 19 maggio 1858, da Camillo Cavour, Presidente del Consiglio dei Ministri, Ministro degli Affari Esteri, reggente il Ministero dell’Interno
11/06/1859
In Europa allo stato attuale esiste un solo vero uomo politico, ma disgraziatamente è contro di noi. É il conte di Cavour
da una frase pronunciata da Klemens von Metternich
21/09/1859
Non scorderò mai quel suo Leri, dov’io ebbi l’onore di stringere la mano al grande uomo di Stato, al sommo Cittadino, a Colui che ogni italiano dovrà giustamente chiamare Padre della Patria.
Accolga con bontà, Eccellenza, queste sincere parole del povero artista, che non ha altro merito se non quello di amare e d’aver sempre amato il proprio paese
da una lettera del 21 settembre 1859 di Giuseppe Verdi a Camillo Cavour
04/12/1859
J’attends très tranquillement que nos ministres a se tirou sù le braie .
da una lettera del 4 dicembre 1859 di Camillo Cavour alla nipote Giuseppina
31/12/1859
Quando avrete fatta l’Italia, spetterà a voi ed a voi solo il farne uno Stato, una Monarchia costituzionale bene ordinata, libera, civile e felice.
da una lettera del 31 dicembre 1859 di Cristina di Belgioioso a Camillo Cavour
01/01/1860
ces rares dons qui ont fait de vous l’homme d’Etat de l’Europe et la personnification d’une cause.
da una lettera del 1° gennaio 1860 di Anastasie de Circourt a Camillo Cavour
07/01/1860
Une fois que la grande question de son existance nationale aura été réglée par l’Europe, l’Italie s’empressera de prendre sa part dans les entreprises pacifiques, qui sont l’honneur de l’époque actuelle.
da una lettera del 7 gennaio 1860 di Camillo Cavour a Félix Belly
25/03/1861
Conoscendo l’indole dei miei concittadini; sapendo per prova come essi furono sempre disposti a fare i maggiori sacrifizi per la sacra causa d’Italia; sapendo come essi fossero rassegnati a vedere la loro città invasa dal nemico e pronti a fare energica difesa … io proclamo che Torino è pronta a sottomettersi a questo gran sacrifizio nell’interesse dell’Italia.
da un discorso pronunciato alla Camera dei Deputati, il 25 marzo 1861, da Camillo Cavour, Presidente del Consiglio dei Ministri, Ministro degli Affari Esteri e della Marina
9/05/1961
I nomi di Vittorio Emanuele, di Cavour, di Mazzini e di Garibaldi occuperanno sempre un posto speciale nella nostra considerazione. Qui in Piemonte, nella culla dell’Unità italiana, Cavour studiò le forme della democrazia britannica e noi siamo orgogliosi di ricordare che due volte nella sua vita Mazzini trovò rifugio nel nostro paese. E siamo non meno orgogliosi di quel gruppo di inglesi che combatté sul campo a fianco dello stesso Garibaldi.
dal discorso della Regina Elisabetta tenuto a Torino (Palazzo Madama) il 9 maggio 1961
25/09/2007
A Cavour dovetti attingere per la redazione della tesi quando, nell’anno accademico 1945-1946, dovevo conseguire la laurea, la mia seconda, la laurea in giurisprudenza. Tesi che trattava – questo il titolo – “La libertà delle minoranze religiose nel diritto ecclesiastico italiano.
dal discorso di Carlo Azeglio Ciampi tenuto a Santena il 25 settembre 2007
06/06/2011
È più semplice innamorarsi di un Garibaldi, di un Braveheart, di un Che Guevara. Ma Cavour è l’Utopia che scende sulla Terra e si fa carne, progetto concreto.
da un articolo di Massimo Gramellini comparso su La Stampa del 6 giugno 2011
23/01/2017
(Cavour) Fece suo l’obiettivo di un’Italia unita ed indipendente, soprattutto perché vedeva unità e l’indipendenza quali condizioni essenziali di progresso, di civiltà, ma anche perché solo un’Italia unita e indipendente avrebbe potuto affermare i propri valori in Europa e da questa tranne un impulso di crescita.
dal discorso di Mario Draghi tenuto a Santena il 23 gennaio 2017
20/09/2022
La costruzione dell’Italia unita fu il frutto della conoscenza dell’Europa da parte di Cavour, il portato dei numerosi viaggi che intraprese alla volta di Parigi, Londra, Bruxelles e Ginevra. Egli lucidamente comprese che il disegno unitario del nostro Paese poteva trovare concreta realizzazione solo all’interno di un contesto più ampio quale quello europeo. A quasi due secoli di distanza non abbiamo altra via per il nostro progresso, se non quella indicata da Cavour
dal discorso di Renato Brunetta tenuto a Santena il 20 settembre 2022